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Moi, vieille et vendeuse


C’est fou ! À 63 ans, l’âge où les humains pensent généralement à la retraite, j’ai signé mon premier CDI. Jamais auparavant, et pas toujours par choix, je n’avais signé de contrat à durée indéterminée.

Par ordre chronologique voici les divers métiers exercés par votre serviteur (serviteuse n’existe pas et ni servante ni serveuse ne signifient la même chose) : prof de français ; ouvreuse ; secrétaire de rédaction ; auteur jeunesse ; correctrice ; éditrice ; model.

Dorénavant, je suis vendeuse. Mais pas n’importe où, ni dans n’importe quoi et surtout pas avec n’importe qui.

J’exerce le métier de vendeuse à L’Appartement Français. Dans ce concept store, des personnes attachantes m’ont attachée pour plus longtemps. J’appelle Émilie & David mes Dynamos. Ils ont des kilowatts d’idées, d’humour et de gentillesse, ils sont comme des piles rechargeables et se réinventent depuis plus de dix ans.

 Je leur dois une fière chandelle car ils n’ont eu aucun a priori sur mon âge (j’ai vingt ans de plus qu’eux), ni mon manque d’expérience dans la vente. Certes, dans ma jeunesse, j’ai vendu des tongs et des jokaris dans un magasin de jouets sur la digue d’une station balnéaire belge, à De Panne. C’était un job d’été. De plusieurs étés mais ça ne fait tout de même pas une carrière.

La vente, ça peut être emmerdant (comme, j’imagine, dans une enseigne de fast-fashion) mais ça peut aussi être très ludique et instructif, surtout quand il y a une idée à défendre, un produit qu’on trouve beau, bien fait et dans des conditions humaines et environnementales respectables. C’est LE concept de L’Appartement Français ; un savoir-faire de qualité, écoresponsable et dans le respect des droits du travail.

Depuis toujours, je lis les étiquettes avant d’acheter un vêtement. D’abord pour connaître la matière. Grâce à eux, je vérifie à présent sa provenance, le pays dans lequel cet habit a été fabriqué. Ce qui nous donne une information d’importance sur la manière dont l’ouvrier a été rémunéré et protégé. Bien sûr, il ne faut pas tomber dans l’angélisme et il est plus facile d’incriminer le made in ailleurs que le made in ici

La vente m’amuse beaucoup. Elle requiert différentes qualités. Le goût de l’accueil, de l’échange, le sens de l’écoute (certains sont indécis), le sens de l’observation (vision hélicoptère comme dit Émilie car il y a des voleurs comme partout et ça c’est moins drôle) et aussi une certaine dose d’humilité (certains, très rares, vous considère comme un domestique).

Il faut bien sûr connaître les produits, aimer raconter leur histoire car ils en tous une. De l’origine du tissu au profil du créateur, en passant par le savoir-faire et l’atmosphère au sein de l’atelier, il s’en passe des trucs avant qu’un habit ne soit sur un cintre à la boutique.


Chère Émilie, cher David, grâce à vous, j’apprends des choses tous les jours. Certes, nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais c’est ça qui est bien. Nous nous rejoignons cependant sur l’essentiel, l’humain. Prendre soin les uns des autres et normalement, le reste suit. Merci les dynamos !





Sylviane

Alias @londonoeil

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