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Aujourd'hui, nous avons rencontré notre député


Cette année, on a envie de relever un défi : rencontrer le plus d’institutionnels et d’élu.e.s possible : députés, adjoint.e.s au maire, conseiller.e.s régionaux, ministres…

On a commencé cette semaine avec Pacôme Rupin et son assistante parlementaire Clara, député de Paris de notre circonscription.

Nos objectifs ? faire connaissance, nous présenter, présenter L’Appartement Français, les sensibiliser aux valeurs du made in France et aux difficultés que rencontre le commerce de proximité impliqué et engagé dans un nouveau mode de consommation.

Vous trouverez ci-dessous nos notes, pensées, échanges avec le député. Nous espérons que cela sera clair pour vous.

NOUS ET L’APPARTEMENT FRANÇAIS

Nous avons commencé par présenter nos parcours professionnels respectifs à Émilie et à moi. (Et non nous ne sommes pas mariés (!) mais avons été collègues pendant 10 ans à la direction d’un groupe de cosmétiques éthiques) nous avons tout lâché en 2017, à l’aube de notre quarantaine pour nous lancer dans une nouvelle vie professionnelle qui faisait sens (et fait toujours sens) pour nous et respecte notre écologie personnelle. Le made in France s’est imposé naturellement et rapidement de part l’histoire de nos familles respectives.

Nous avons expliqué pourquoi nous nous sommes lancés dans l’entreprenariat du made in France avec L’Appartement Français, notre démarche, notre raison d’être et un déroulé rapide des 5 dernières années : campagne de crowdfunding, 6 boutiques éphémères, la pérenne, ici dans le Marais à Paris, depuis juillet 2019, plus de 300 marques distribuées sélectionnées avec la plus grande rigueur.

On a aussi parlé des embuches rencontrées depuis notre création : Gilets jaunes, grèves des transports en décembre 2019, et crise sanitaire 2020-2021. Oui ce n'est pas facile tous les jours d'avoir un commerce !

On a aussi abordé, nos projets et nos envies qui débordent des cartons !

FAIRE RAYONNER LE MADE IN FRANCE

À ce jour il y a 4 boutiques dédiées au made in France à Paris, 7 en Ile-de-France, une bonne quarantaine à travers la France. C’est très peu, trop peu, à l’heure de la start up nation, de la french tech, et des relocalisations industrielles. Les boutiques indépendantes distributrice de made in France sont les grandes oubliées depuis toujours et sont pourtant le point de rencontre entre les marques made in France et les consommateurs.

Parce que nous ne nous sentons pas représentés par les grandes Fédérations du commerce puisque nous sommes sur d’autres problématiques (notamment de marge, d’emplacement, d’une consommation raisonnée respectueuse des hommes et de l’environnement), nous avons abordé avec le député le Collectif des boutiques du made in France qui regroupe à ce jour plus de 25 boutiques. Ensemble, nous nous sentons plus forts, ensemble, nous partageons les mêmes valeurs et le même amour des savoir-faire. Nous vibrons et nous nous soutenons et nous nous comprenons.

Notre raison d’être est d’accompagner le consommateur à devenir consomm’acteur ( pour favoriser nos emplois et avoir une empreinte carbone plus faible) et consom’à cœur (par amour des savoir-faire)

Pédagogie, échanges et éducation sont nos maitres-mots : ici on ne vend pas que des vêtements : on parle des mains, des histoires d’entrepreneurs, des matières, de la qualité, des savoir-faire, des emplois et des circuits courts….

LE COMMERCE DE PROXIMITÉ - État des lieux à Paris

On entend partout dans le monde que les commerces sont en souffrance, on peut lire, qu’il y a des états généraux du commerce dans certaines métropoles (New-York…), Israël déconfine actuellement et on sait déjà que plus de 30% des restaurants et bars ne rouvriront jamais quand 20% des boutiques mettront la clé sous la porte….

Ici, en France et à Paris, pas de chiffre, chaque semaine, Paris est de plus en plus sinistré : pas de touristes, airbnb vides, bureaux vides : peu de trafic, les parisien.ne.s prennent la fuite à l’envie quand ils le peuvent et ils ont tellement raison !

De ce que nous ressentons (puisque pas de données officielles !) et de ce que nous voyons chaque jour, sur nos chemins, chaque semaine une boutique ferme, les rideaux restent baissés… Dans la rue du Bourg-Tibourg, pas moins de 4 boutiques cherchent à vendre.

La distribution est un maillon essentiel de la chaine du made in France : si le consommateur ne rencontre pas de produits fabriqués en France, il ne pourra pas en consommer.   Le made in France n’est donc voué qu’à se développer en web ?

NOS FREINS ET NOS PROPOSITIONS :

Toutes les boutiques sur rue ne sont pas les mêmes : succursales de marques fastfashion versus/ commerce de proximité made in ailleurs versus/ commerce de proximité vertueux proposant des produits locaux. Les marges se réduisent comme peau de chagrin. …

On ne peut pas faire face aux même charges que les boutiques qui margent x10 en vendant des produits made in bout du monde faits dans des conditions sociales et environnementales exécrables.

Aujourd’hui la french tech est privilégiée, quid des produits du quotidien made in France ? C’est en étant accompagnés (distributeur, marques, producteurs…) que le consommateur changera ses habitudes de consommation et ce sera grâce à des objets du quotidiens que les habitudes peuvent changer.

Les acteurs du made in France ont besoin d’accompagnement financier : La baisse de la TVA est hélas impossible (dû aux accords commerciaux internationaux, ce serait du protectionnisme vs/ libre-échange), l’option la plus adéquate serait un allégement de charges patronales (notamment pour les mandataires sociaux comme nous qui avons arrêté de nous rémunérer il y a un an) ... Cela permettrait à tous les acteurs du made in France de se développer plus sereinement.. Là on peut commencer à rentrer dans un cercle vertueux. Et ça peut sauver et protéger tout un patrimoine.

Nous avons échangé sur la possibilité d’un changement de statut d’entreprise pour les plus engagées, il semblerait qu’il existe déjà via l’agrément d’entreprise solidaire d’utilité sociale.

Enfin, nous souhaiterions que la voie des boutiques du made in France porte aussi dans les institutions décisionnaires : si une opportunité se présente, autour des états généraux du commerce, d’un échange avec un ministre, nous avons exprimé le désir d’être aussi consultés.

Notre entrevue a duré un peu plus d’une heure, dans l’échange, la proactivité, la bienveillance et remercions encore Pacôme et Clara de nous avoir posé toutes ces questions, et de nous avoir consacré ce moment. Ils doivent maintenant revenir vers nous bientôt sur les différents points cités : 
- Échanger avec Agnés Pannier-Runacher, la ministre déléguée chargée de l'industrie sur le Collectif des Boutiques du made in France et sur notre envie de prendre place autour d'un débat sur le commerce.
- Avoir une validation quant à l'obtention de l'agrément d'entreprise solidaire d'utilité publique.
- Un point sur les allégements de charges des mandataires sociaux.

Nous vous tiendrons informés.

Article écrit par David

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Suite à cet échange, Monsieur Le Député à écrit à Mesdames les ministres Agnès Pannier-Runacher et Olivia Grégoire afin de les sensibiliser sur nos propositions et les moyens de favoriser le soutien au Made in France. 
Lettre à retrouver ici :




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